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Affichage des articles du septembre, 2024

EN MONGOLIE

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  Les seigneurs de la steppe Les filles de Togtoh La plus petite surveille le lait Rassemblement des chevaux avant le départ   Tressage des cheveux dans la yourte d'Enebi Grande comme cinq fois la France , mais peuplée de moins de deux millions et demi d’habitants, la Mongolie reste un pays d’éleveurs. Dans les monts Khangaï, à quatre cents kilomètres au sud-ouest d’Ulaan Baatar, région accessible à cheval ou à pied, les nomades vivent de leurs troupeaux de yacks, chevaux, chèvres et moutons.   Un parc national très symbolique Le nom de « parc national du Khangaï » reste symbolique, car il n’y a que des nomades dans ces contrées montagneuses de steppes et de forêts. L’entrée est défendue par une barrière devant laquelle on paie un droit de passage de mille tougriks , moins d’un euro. Les nomades ont monté leur camp d’été dans une vallée d’altitude nommée la Har Buureg , ce qui signifie le pommeau d’une selle. Elle est arrosée par la rivière Songhi. Là sont plantées ci

OUZBEKISTAN

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  Au royaume de Timür le Boiteux   Carte de l'Ouzékistan Tachkent gamin au musée des Arts Décoratifs Tachkent madrasa Barak Khan Vendeuse de tentures ou suzanis dans la madrasa A Khiva, l'Ora Darvoza ou Porte du Père Imam bénissant la nourriture dans la grande mosquée de Khiva Si les conflits avec le Kirghizstan font éviter l’est du pays et la vallée de la Ferghana, l’Ouzbékistan reste un pays sûr, tant la population est accueillante. Les hôtels, inspirés du goût soviétique, sont confortables, mais d’un mauvais goût clinquant.   Une dictature peu éclairée Khiva, photo de famille Bazar du mariage à Khiva Boukhara Porte du Mazar Chachma Ayoub Les occupants russes, présents en Asie Centrale depuis le XIX è siècle, puis les Soviétiques qui ont englobé l’Ouzbékistan dans leur République Socialiste ont su préserver les innombrables mosquées, madrasas (écoles coraniques), caravansérails hébergeant les caravanes de la Route de la Soie, khanakas des derviches tourneurs et tc
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  A Téhéran, une collection de joyaux unique au monde Trône de Fath Ali Shah Aigrette du début du XIX è siècle Aigrette de diamants, rubis, émeraudes   Mieux gardée que les joyaux de Topkapi à Istanbul, ceux de la couronne française au Louvre ou anglaise à la Tour de Londres, ceux des différents rois iraniens, accumulés depuis la dynastie safavide (tout début du XVI è siècle) sont très bien exposés dans les sous-sols blindés de la banque Melli, à Téhéran, en plein centre ville. Ils ne sont visibles que l’après-midi. Mais quel éblouissement !   L’un des plus célèbres diamant de la planète On chemine dans une semi pénombre sur laquelle tranche la vive lumière des vitrines éclairées, toutes scintillantes de milliers de gemmes rivalisant d’éclat, diamants, rubis, émeraudes et perles laiteuses surtout. Il y a par exemple tant d’émeraudes que certaines, même pas montées, reposent dans une immense coupe, un peu comme de la salade de cresson pas encore assaisonnée… Il s’agit là de bu