Isaure de Saint Pierre en voyage

                                 N° 42, avril-mai 2017 Pèlerins d'Amritsar SOMMAIRE : . Refuges d'écrivains  . Les fastes de Berlin . Le Temple d'Or . Cristina Marquès . Le  triangle de Dali

Le TsubaHotel près de l’Etoile   Une élégante mosaïque en forme de tsuba       A cinq minutes à pied de l’Etoile, le Tsuba Hotel a ouvert ses portes en mars dernier et propose 89 chambres dans différentes gammes de prix. Ce nom de Tsuba qualifie les précieuses gardes des sabres de samouraïs de jadis. Dès l’entrée, une élégante mosaïque symbolise cet objet si prisé des collectionneurs. Décoré dans l’esprit du dépouillement japonais par Views, spécialiste d’architecture intérieure, le salon, éclairé par une immense verrière, se décline dans des tons gris et mordorés, assortis aux douces nuances d’or dignes d’estampes anciennes du bar. Pour les chambres, chaque étage a sa note de couleur dominante, bleu dur pour cette suite, gris souris pour cette chambre.   Sous l'immense verrière, un salon à dominantes grises et mordorées Un bar aux délicatesses d'estampe La suite et sa touche de bleu dur Une douce symphonie de gris pour cette chambre

Le Rural de Marc Veyrat au Palais des Congrès On se bousculait hier soir, au Palais des Congrès, pour l’inauguration du Rural, le nouveau restaurant parisien de Marc Veyrat. Le grand chef savoyard deux fois trois étoiles au Michelin. Le proverbial chef au chapeau recevait le tout-Paris dans une ambiance résolument campagnarde, planches de bois et décor rural, bien sûr, soupes, charcutaille et fromages… Gageons qu’il s’agira bientôt de la nouvelle adresse gastronomique parisienne. Ambiance le soir de l'inauguration Le Rural, 2, place de la Porte Maillot, 75017 Paris.

La Loire, au centre de la région Auvergne-Rhône-Alpes La Loire aux Deux Becs, un courant encore fougueux              Les espaces naturels de la Loire Traversée de bout en bout par ce fleuve qui n’est ici que tumultueux et prendra sa majesté plus tard, dans les régions si aimées de nos rois de France et parsemées de leurs luxueux châteaux, la Loire est un ancien territoire industrialisé qui retrouve à présent son vrai visage : gorges puis rives un peu encaissées, molles collines hérissées de pitons rocheux sur lesquels s’élèvent une église fortifiée ou un château autour desquels s’accroche un village souvent de caractère, profondes forêts, vastes étangs. Le paysage varie lorsque l’on passe des bocages du Roannais à la plaine du Forez, des monts de la Madeleine ou du Forez à ceux du Beaujolais et du Lyonnais ou du massif du Pilat à la vallée du Rhône. Partout dans ce département, on s’attache aujourd’hui à retrouver ces espaces naturels souvent dégradés par une agriculture

Le monde onirique de Guillaume de Frondeville Guillaume de Frondeville est un rêveur et, grâce à son talent, ses tableaux nous font aussi beaucoup rêver. Ses principales sources d’inspiration sont le désert et la mer, la mer surtout et ses rivages parfois solitaires, parfois peuplés d’une foule de jeunes silhouettes en liesse, qui se frôlent, s’étreignent ou dansent. Ses couleurs tendres, insolites contribuent au charme de ses toiles. Ses visages à peine esquissés ajoutent du mystère à ses compositions. On peut alors tout imaginer et se faufiler, presque en intrus, dans le monde onirique du peintre. Guillaume de Frondeville expose ses toiles au Patio de l’Hôtel de Ville de Saint-Mandé jusqu’au 18 avril prochain. Pour tout renseignement sur les prix ou les modalités d’achat, s’adresser à la mairie ou à gdefrondeville@gmail.com.

              Nohant et Rochefort, deux refuges d’écrivains Manoir plus que château, Nohant, le refuge de George Sand L'Orient inspira toujours Pierre Loti, tant dans ses travestissements que pour sa maison de Rochefort Dans ce métier de solitude qu’est l’écriture, le cadre joue un rôle de premier plan. L’écrivain s’y retrouve seul avec son œuvre, il y vit en famille, y reçoit ses amis. Deux refuges fort différents l’un de l’autre reflètent deux fortes personnalités, celles de George Sand et Pierre Loti. Nohant, la retraite de George Sand Féministe, scandaleuse, s’habillant en homme et collectionnant les amants célèbres, Musset, Chopin, Liszt et bien d’autres, George Sand fut aussi une besogneuse de la plume travaillant la nuit. A son image, un jardin resté un peu sauvage La chambre de style Louis XV d'une grand-mère très aimée Dans sa propre chambre, le secrétaire sur lequel elle écrivait Le théâtre de marionnettes de son fils Paul por

Le Clos Ligré chez Martine Une élégante maison maison de maître... Blottie dans son jardin       A dix minutes de Chinon et de sa belle forteresse, non loin de Langeais ou d’Azay-le-Rideau, une élégante maison de maître datant de 1850 et ses bâtiments agricoles formant un enclos accueillent les visiteurs désireux de s’immerger au sein de cette riche Touraine. Vous pouvez au choix opter pour un gîte ou une chambre d’hôtes aux poutres apparentes et aux jolies tomettes. Jardin d’agrément sur le devant de la maison, vaste pré comprenant sauna, piscine et jacuzzi sur le derrière. Martine propose sur demande de savoureux dîners et son incomparable art de la table sur fond de musique classique, sourire en sus. Martine Descamps le Clos de Ligre www.le-clos-de-ligre.com descamps.ligre@gmail com 00 33 02 47 93 95 59 00 33 06 61 12 45 55

L’abbaye royale de Saint-Michel de Bois-Aubry L'arrivée dans la majestueuse abbaye de Bois-Aubry Vue du clocher à travers les fleurs de cerisier Se baigner en contemplant l'abbaye       Voici dix ans, Marc-Olivier Gribomont et sa femme ont eu le coup de foudre pour cette ancienne abbaye bénédictine du XII è siècle située dans le parc régional Loire-Anjou-Touraine, en Indre-et-Loire. Monument historique classé, les ruines romantiques de cette abbaye séduisent le visiteur par son architecture à la fois romane et gothique, son clocher hors-œuvre, son jubé, sa salle capitulaire, sa salle voûtée à écho et ses fortifications. Dans un coin retiré du parc, on peut se recueillir sur la tombe du grand acteur Yul Brunner. Ces ruines altières ont traversé Guerres de cent ans, Guerres de religion et Révolution française. Soumise jusqu’à la fin du XVIII è siècle à la règle de Saint Benoît de Nursie, l’abbaye eut après la Révolution une destinée agricole. Deux con