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Affichage des articles du juillet, 2024
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                                      Les perles, larmes des dieux   Une plongeuse comme autrefois Un Japonais de Toba, Kokichi Mikimoto, pour soigner son père, consacra sa vie à la culture des perles, appelées au Japon « larmes des dieux » et réputées pour leurs vertus médicinales...   Des parents marchands de nouilles Plongeuse remontant sur le bateau Installation des huîtres sur les claies Parc à huîtres autour de Toba Kokichi Mikimoto naquit le 25 janvier 1858 dans la bourgade de Toba, au sud-est de Kyoto. Son père, Otokichi, et sa mère, Moto, vivaient modestement des revenus de leur restaurant. Les petits frères et sœurs naissant avec une ponctualité désolante – onze garçons et filles – , les nouilles suffisaient à peine à nourrir la nichée. Quand il eut vingt ans, Kokichi obtint la permission d’effectuer un voyage de onze jours à Tokyo. Son père, vieilli avant l’âge, déclinait doucement et son fils aurait voulu lui faire absorber, comme le médecin l’avait prescrit, de

ETERNELLE ECOSSE

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  L’Ecosse avec le dernier des Stuart Charles, beau et brave, le dernier des Stuart   En Ecosse, mais surtout dans les Highlands, sauvages contrées du Nord, on vénère la mémoire de Bonnie prince Charlie, le dernier des Stuart qui tenta de reconquérir son royaume à la pointe de son épée sous le règne de Louis XV.   La fanfare ouvrant les jeux de Braemar Les célèbres joueurs de cornemuses de Braemar L'épreuve du lancer de tronc à Braemar Un roi sans couronne           Né en 1720 à Rome, Charles Stuart connut l’existence difficile des exilés. En visite à Versailles, il sut convaincre Louis XV d’entreprendre un débarquement en Angleterre pour reconquérir la couronne de ses ancêtres, mais l’expédition maritime fut anéantie par la tempête. Alors Charles tenta l’impossible. Avec six compagnons, sans armes, sans hommes et sans argent, à vingt-cinq ans, il débarqua à Eriskay, île de l’ouest de l’Ecosse, puis rallia les chefs de clans des Highlands, séduits par cette folle bravoure
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                                                                      Même si l’armée est présente au Tibet, elle n’est plus agressive depuis les troubles ayant éclaté après les Jeux Olympiques et laisse moines et pèlerins exercer librement leur culte. A Lhassa, métropole chinoise de 140 000 habitants qui a pourtant su conserver son charme, les pèlerins agitent leurs mani-korlo ou moulins à prières devant le Potala et se jettent à plat-ventre devant ce lieu saint.  Erigé au XVII è siècle par le Cinquième Dalaï-lama, chef temporel et spirituel du Tibet, ce palais-monastère dressé sur une colline domine la ville de sa masse blanche. Le leader chinois Chou En-Laï, ébloui par sa beauté, en a interdit le pillage.                                                                 Sommaire N° 85, mai-juin 2024                                                          . La magie d'Istanbul                                                          . Yémen, l'Arabie heureuse