Même si l’armée est présente au Tibet, elle n’est plus agressive depuis les troubles ayant éclaté après les Jeux Olympiques et laisse moines et pèlerins exercer librement leur culte. A Lhassa, métropole chinoise de 140 000 habitants qui a pourtant su conserver son charme, les pèlerins agitent leurs mani-korlo ou moulins à prières devant le Potala et se jettent à plat-ventre devant ce lieu saint. Erigé au XVII è siècle par le Cinquième Dalaï-lama, chef temporel et spirituel du Tibet, ce palais-monastère dressé sur une colline domine la ville de sa masse blanche. Le leader chinois Chou En-Laï, ébloui par sa beauté, en a interdit le pillage.
Sommaire N° 85, mai-juin 2024
. La magie d'Istanbul
. Yémen, l'Arabie heureuse
. Escapade en Georgie
. Flânerie en Flandres
. Sur le toit du monde
Commentaires
Enregistrer un commentaire