L’Allemagne
romantique
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Château de Mannheim |
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Eglise et château d'Heidelberg |
Un patrimoine d’une
grande richesse et bien préservé
En mixant deux routes
allemandes mythiques, celle des châteaux et la route romantique, de
Mannheim à Nuremberg, Tintine a découvert de riants vallons
couverts de vignes, de maïs, de blé – mais aucun animal pour y
paître – et… de puissantes forteresses encore intactes, de
profondes forêts, des cours d’eau incroyablement bleus et
paisibles contre lesquels se blottissent de ravissantes cités
médiévales, dont certaines exhibent encore remparts, tours,
échauguettes et chemins de ronde en parfait état. Et, ô surprise,
les églises allemandes sont toujours ouvertes, même si elles
recèlent, dans le moindre village, étonnante statuaire, toiles de
maîtres et retables Renaissance en parfait état et dignes de nos
meilleurs musées. Ajoutons que toutes ces villes, bourgs et villages
sont d’une propreté rutilante et toujours fleuris. Pourtant, les
occasions de guerres et de désastres ne manquèrent pas mais, sans
jamais se décourager, l’Allemagne a su préserver son patrimoine
et le soustraire à la ruine. Ainsi la forteresse d’Heidelberg,
bombardée par le général de Tilly sur ordre de Louis XIV qui
revendiquait le Palatinat pour la France au nom de sa belle-sœur, la
fameuse princesse palatine, a été partiellement rénovée et ce
qu’on ne pouvait reconstruire converti en ruines des plus
romantiques. De même, les églises de Saint-Sébald et de
Saint-Lorenz, à Nuremberg, ont été relevées à l’identique avec
un rare bonheur, tant les Allemands restent amoureux de leur
incroyable patrimoine et en prennent le plus grand soin. On en vient
souvent à envier leur économie si prospère qui leur permet de
garder dans chaque modeste église un trésor ouvert à tous et digne
d’une cathédrale !
Mannheim, la ville des
carrés et la vallée du Neckar
Complètement détruite
lors de la Seconde guerre mondiale et reconstruite trop vite,
Mannheim n’offre pas le meilleur exemple de belle rénovation en
dépit de son curieux centre historique, épargné, conçu en
damiers. Epargné aussi son gigantesque château baroque datant du
XVIIIè siècle, un peu massif au goût de Tintine, mais qui se
flatte de posséder une fenêtre de plus que Versailles.
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Vue d'Euberbach |
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Hôtel-château Neuborg |
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Eglise de Bad Wimpfen |
Il ne reste plus, en
quittant Mannheim, qu’à suivre les méandres du paisible Neckar,
qui sinue à travers le verdoyant Bade-Wurtemberg, puis le nord de la
Bavière. L’Allemagne, avant l’inquiétante vision de la Grande
Allemagne de Bismarck qui annonçait d’autres rêves de grandeur
plus horribles, était constituée d’une infinité de petites
principautés guerroyant sans cesse les unes contre les autres, ce
qui explique la profusion de ces puissantes forteresses, presque
toutes encore habitées ou transformées en agréables hôtels. La
première, qui domine le Neckar de la masse imposante de son grès
rose, est celle d’Heidelberg. Cette ville fut célèbre dans
l’Europe entière pour son université, créée en 1386 par le
comte palatin Ruprecht Ier et qui connut un étonnement rayonnement.
Trois siècles plus tard, le prince électeur Frédéric V embellit
la forteresse édifiée dès l’an 1300. On y parvient en
funiculaire, après avoir traversé toute la vieille ville, admiré
son église du Saint-Esprit et sa maison du Chevalier, son rathaus
ou mairie, son église des Jésuites et son Vieux Pont.
Une porte monumentale
donne accès à un terre-plein aménagé entre deux remparts, d’où
la vue est remarquable, à gauche sur la vallée Neckar et la vieille
ville, à droite sur les ruines si majestueuses du schloss ou
château.
L’entrée proprement
dite s’effectue par un ancien pont levis et l’on découvre le
plus ancien bâtiment de style gothique, encore en bon état, le
Ruprechtsbau. En face se dresse la Brunnenhall ou
pavillon du puits aux colonnes romaines de granit provenant de
l’ancien palais de Charlemagne, puis la superbe aile Renaissance de
Frédéric IV. A droite de la cour, l’immense façade n’ouvrant
que sur le vide reste impressionnante.
On peut ensuite grimper
plus haut en funiculaire pour jouir d’une vue encore plus vaste sur
toute l’étendue de la ville.
Une profusion de
forteresses
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Maisons colorées de Schwäbish Hall |
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La paisible rive sud |
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L'église protégée par l'archange Saint-Michel |
En suivant toujours
l’étendue paisible des eaux bleues du Neckar, on est étonné par
la profusion de vieilles forteresses occupant de leur masse imposante
chaque crête de colline, Neckargemünd, puis Neckarsteinach, riche
de quatre bastions, rien que ça, Schadeck, Hinterburg, Mittelburg et
Vorderburg. Certains sont inaccessibles, d’autres, habités,
peuvent être visités et l’on est alors frappé par leur taille
plus modeste, vue de la cour intérieure : la profusion des
tours de défense, remparts et créneaux fait parfois paraître
presque modeste la demeure elle-même, renfermant parfois un petit
musée. Celui d’Hirschhorn, toujours sur le Neckar, a été aménagé
en un joli hôtel. Eberbach, Stolzeneck, Neuburg, encore un
château-hôtel, Neckarzimmern, Hornberg, un autre château-hôtel,
Horneck ou HaBmersheim, elles se ressemblent toute un peu, ces
forteresses témoignant d’un passé agité et belliqueux :
puissantes défenses extérieures, corps de logis plus riant, souvent
percé de plus larges ouvertures à la Renaissance, mais ce qui
surprend, c’est leur profusion, nous qui avons eu, en France, nos
château forts éradiqués par Jean sans Terre puis par Richelieu qui
craignait tant le pouvoir de la Noblesse. Celle de Guttenberg, qui ne
fut jamais détruite et appartient à la même famille depuis
dix-sept générations, entretient la tradition de la fauconnerie et
l’on peut y assister à un spectacle de qualité, quand le temps le
permet.
De ravissantes cités
médiévales
La petite ville thermale
de Bad Wimpfen fut une résidence impériale des Hohenstaufen
dès le XIIIè siècle. Elle a conservé de son riche passé de
ravissantes maisons colorées à colombages, toutes mieux entretenues
les unes que les autres, le massif donjon du palais impérial datant
du XIIè siècle ou Tour Bleue, toujours habitée, un joli petit
musée niché dans une maison au pignon à redents comportant encore
des fresques médiévales, la chapelle palatine de l’enceinte
impériale avec sa tribune réservée à l’empereur.
On peut aussi dormir au
château hôtel Lehen, à Friedrichhall, massive construction blanche
du 16è siècle un peu rectiligne à mon goût. Trois autres châteaux
encore, à Weinsberg, Neuenstein ou Waldenburg avant de parvenir dans
la délicieuse ville de Schwäbisch Hall, peut-être ma préférée.
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Les rives de la Kocher |
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L'ancienne usine reconvertie en restaurant |
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L'abbaye de GroBcomburg |
Quittant la vallée du
Neckar, on aborde à présent celle de la Kocher, toujours aussi
romantique. Cette ravissante petite ville de Schwäbisch Hall, ceinte
de remparts, pourvue de nombreuses portes formant autant de tours de
défenses, comporte aussi d’innombrables ponts enjambant la Kocher,
certains étant des ponts de bois couverts. La ville est dominée par
l’imposante masse de l’ancien arsenal qui ne se visite pas. Riche
de l’exploitation, au Moyen-Âge, de sources salines, elle avait le
droit de battre monnaie, le Heller. De son passé, elle a conservé
la belle église Saint-Michel au pied de laquelle se donnent des
concerts lyriques durant tout l’été et de pittoresques maisons à
colombages, dont certaines peintes d’étonnants tons d’oranges
bien rutilants au soleil. Une ancienne usine heureusement reconvertie
renferme un restaurant et les bâtiments annexes une intéressante
collection d’art contemporain de la galerie Würth et des
expositions temporaires, cet été la prodigieuse collection
d’argenterie de la reine Victoria et du prince Albert. Il ne faut
surtout pas manquer l’hôtel de ville au baroque tardif, la
monumentale fontaine turquoise qui le jouxte et la prodigieuse
collection d’œuvres picturales médiévales baroques et
Renaissance que renferme une jolie chapelle du XII è siècle, en
particulier un triptyque d’Holbein et une impressionnante
collection de Cranach. Il faut flâner d’une rive à l’autre sur
les bords de la Kocher, passer d’un pont à l’autre, arpenter les
minuscules ruelles et l’on se sent transporté plusieurs siècles
en arrière, bien loin des hordes de touristes.
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Porte de Rothenburg |
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Christ en Ecce homo |
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Hôtel de Ville |
Toujours en souabe, mais
aussi en Bavière, la cité de Nördlingen, l’une des mieux
conservées de la région, aligne ses vieilles maisons à colombages
crépies de rose, rouge, vert ou jaune et ses toits pointus aux
petites tuiles rondes. De plus, elle se niche au centre d’un vaste
cratère creusé par une météorite il y a quinze millions d’années.
L’église Saint-Georges, trois musées et surtout les remparts aux
portes fortifiées en font l’objet de jolies balades.
Epargnée par la guerre,
la ville de Dinkelsbühl, abritée par ses imposants remparts
du XIVè siècle flanqués de dix-huit tours est presque une
ville-musée. La cathédrale Saint-Georges, église-halle du XVè
siècle, renferme tabernacle et retable, ainsi que le reliquaire de
saint Aurélien. Il ne faut pas manquer la Deutsches Haus datant
de 1440 à la superbe façade Renaissance sculptée. Chaque année, à
la mi-juillet, on y fête en costumes la libération de la ville à
la fin de la guerre de Trente ans.
Rothenburg sur Tauber,
peut-être la ville la plus visitée de la Route romantique, 1,5
million de visiteurs par an, fut dès le XIIè siècle la résidence
préférence de Conrad III. D’abord détruite par les armées de
Louis XIV, puis à 40% par les bombardements de la Seconde guerre
mondiale, elle fut heureusement reconstruite à l’identique et a
cicatrisé ses blessures. Il faut bien sûr admirer le rathaus
de la Markplatz à l’élégante façade Renaissance flanquée d’une
remarquable tour d’escalier octogonale, l’ancienne auberge de
notables où se niche l’office du tourisme, l’église
Saint-Jacques et le musée de la Justice médiévale avec son
impressionnante Vierge de Nuremberg, sorte de sarcophage hérissé de
piques dans lequel on enfermait le malheureux condamné pour
l’embrocher…, les agréables jardins du château fort d’où
l’on jouit d’une belle vue sur la Tauber, l’ensemble des
bâtiments du XVIè et XVIIè siècles de l’ancien Spital,
l’hôtel-Dieu, se reflétant dans l’eau, le musée de la Ville
impériale situé dans un ancien couvent de dominicains.
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Le dimanche, les Bavarois portent volontiers le costume traditionnel |
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Vue de Rothenburg |
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Une Vierge de Nuremberg, célèbre
instrument de torture |
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Dinkelsburg, l'église et la grand place |
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Dinkelsburg, détail d'une maison |
Nuremberg, son passé
universitaire, capitale idéologique du IIIè Reich, son célèbre
procès du nazisme
Cette ville de 500 000
habitants située en Suisse franconienne, célèbre dès le Moyen-Âge
pour son université et ayant conservé de cette époque dix-huit
kilomètres de remparts flanqués de tours, fut aussi choisie par
Hitler pour y promulguer ses funestes lois raciales et y organiser
ses immenses parades à la gloire du nazisme. Ce fut l’une des
raisons pour lesquelles les Américains la choisirent en 1945 pour y
juger et condamner les principaux dignitaires nazis. Presque
entièrement rasée durant la Seconde guerre mondiale – des 3000
maisons existant avant 1940, il n’en demeura que 250 en 1945 – ,
elle sut elle aussi renaître de ses cendres et a eu l’honnêteté
de consacrer tout son Centre de documentation à l’histoire de la
montée du nazisme en Allemagne.
La vieille ville
entièrement ceinte de remparts et exactement partagée en deux par
le Peignitz, partie nord et partie sud, se visite facilement à pied
en deux jours. Elle abrita trois artistes exceptionnels dont on peut
voir les œuvres dans divers musées, Albrecht Dürer, le plus
célèbre graveur de la Renaissance mais aussi un peintre émérite
et les sculpteurs Veit Stoss et Adam Kraft.
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Hôtel de ville d'OEttingen |
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Auberge d'OEttingen |
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Nordlingen, le rathaus |
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Abbaye de nordlingen |
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Château de Donauworth |
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Rathaus de Donauworth |
La ville haute est
dominée par le château impérial ou Kaiserburg, édifié du
XII au XVIè siècle, du temps où Nuremberg accueillait les
assemblées de la Diète impériale. Partiellement démoli en 1945,
il fut ensuite admirablement reconstruit et abrite un petit musée où
l’on peut notamment voir une belle collection d’armes et armures.
Tout près, autour de la Tiergärtner Tor, s’étend le plus joli
quartier de la ville et ses vieilles maisons toutes pimpantes. Parmi
elles, celle où vécut plus de vingt ans Dürer, où l’on peut
voir sa cuisine, chambre et salle à manger reconstituées, ainsi que
son atelier de gravure et des reproductions de ses plus belles
œuvres. On peut admirer les originaux au Musée national germanique,
dans la ville basse.
Il faut redescendre vers
la rive sud en suivant l’élégante Weissgerbergasse, puis longer
la rivière en empruntant ponts et ponts de bois, jusqu’au r
athaus,
l’église Saint-Sébald, le superbe tombeau du saint et le monument
funéraire dû aux ciseaux d’Adam Kraft, puis l’église
Notre-Dame à la façade en gothique flamboyant.
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Auberge traditionnelle à Nuremberg |
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Eglise de Gossweinstein |
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Tribunes de Pottentein |
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Vue de Nuremberg |
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Le château |
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La maison de Dürer |
Sur la rive sud, on ne
peut manquer l’étonnante église Saint-Lorenz, la plus somptueuse
de Nuremberg, vraie dentelle de grès rose merveilleusement
reconstruite après 1945. L’intérieur est un enchantement, avec le
célèbre Salut de l’ange sculpté au XVIè siècle par Veit Stoss,
un hallucinant tabernacle de vingt mètres de haut, œuvre d’Adam
Kraft, qui s’est représenté en Atlas soutenant le monde,
illustrant les épisodes de la Passion du Christ, sans compter de
nombreux tableaux et retables, tous plus beaux les uns que les
autres… La plus vieille maison de la ville, la Nassauerhaus datant
du XIIIè s’élève juste en face du parvis. La maison des Douanes,
à l’angle de Hall platz, est également digne d’intérêt avec
son beau pignon sculpté.
La ville ne manque pas de
musées, mais si vous ne deviez en choisir qu’un, n’hésitez pas
à explorer le premier étage du Germaniches Nationalmuseum, tout au
sud de la ville, et ses salles dédiées aux peintures de la
Renaissance, baroque et siècle des Lumières. On n’y compte plus
les Baldung Grien, Jörg Breu, Dürer ou Cranach, l’Ancien et le
Jeune. Quant à la section D du rez-de-chaussée, elle abrite une
statuaire médiévale étonnante, avec des œuvres de Veit Stoss et
Adam Kraft bien sûr, mais aussi de Timan Riemenschneider dont les
Vierges ne sont pas hérissées de dards mortels, quant à elles…
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Dürer, autoportrait |
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Son atelier |
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Eglise Saint-Sébald |
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Sa châsse |
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tympan de Notre-Dame |
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L'ancien Spital ou Hôtel Dieu |
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L'église Saint-Lorentz |
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Sculpture d'Adam Kraft |
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Chemin de ronde rive sud |
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Facétieux diablotin |
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Musée National, l martyre de Sainte-Ursule |
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Vierge à l'enfant |
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L'annonce de l'ange |
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