Les fantasques sculptures de Cristina Marquès Cristina lors du vernissage du Salon Comparaisons, au Grand Palais Fluides fleurs marines étendant mollement leurs tentacules (univers de son père, qui était marin), cathédrales de verre acrylique, cubes hérissés de couleurs s’entremêlent parmi d’innombrables machines dans le vaste atelier de Cristina Marquès, blotti au fond d’une ruelle du quartier Acropolis, à Nice. Petite et rousse, un sourire et une démarche de gavroche, Cristina évolue parmi barres de plexiglas, œuvres aériennes et machines aux noms barbares : scie à ruban, perceuse à colonne, tank meuleuse, tank polissage ou vaste four de 1m60 sur 1m80 dans lequel elle thermoforme ses sculptures. Depuis qu’elle était enfant, à Vallauris, elle rêvait de devenir sculpteur, mais sa famille trouva plus raisonnable de faire des études et de devenir secrétaire de direction dans le secteur bancaire. Cette passion, pourtant, ne la quitta pas. A quarante ans, toute rai