POEME
Mon saule m’attend Déjà mon saule m’attend quand ses feuilles gémissent Je n’ai pas sa verdeur et ressens les prémices De ce long chemin noir qui mène vers ma fin Pour que toute douleur et chagrin cessent enfin Et surgit dans mes nuits son paisible sourire Qui se pose sur moi et arrête mon rire S’en vont tous mes désirs et mes pas hésitants Sans aucun but précis n’auront jamais le temps De me porter ailleurs, loin de l’aube naissante Qui ne m’offre plus rien lorsque la mort me hante Tous ces morts vont dansant sur mes noirs souvenirs Ils me rappellent hier, un semblant d’avenir Mais le ciel reste vide et les étoiles absentes Aucun soleil n’est là, j’amorce la descente Vers un oubli sauveur quand ce monde s’éteint La comédie se joue sous la glace sans tain Mais je passe mon tour et ne goûte le conte Où tout s’agite en vain et se trahit sans honte Je ne suis plus d’ici et ne vais nulle part De