Le Luxembourg : une débauche de styles
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Vue de la corniche et casemate |
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Fortifications et vieille ville vues de la ville basse |
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L'audacieux centre philarmonique aux 800 colonnes |
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Fortifications Vauvan et vue sur la vieille ville |
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La forteresse et le musée d'Art Moderne |
Ce petit pays
de 530 000 habitants érigé en Grand-Duché et indépendant depuis 175 ans,
dont 110 000 habitants habitent sa capitale de Luxembourg, connaît un
extraordinaire foisonnement de styles, passé et présent se côtoyant toujours
avec harmonie.
Vieille ville et Kirchberg moderniste
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Vue sur le vieux pont depuis les fortifications |
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L'abbaye de Neumünster alanguie au bord de l'eau |
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Vue sur l'Alzette dans la ville basse |
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Les potirons du marché de la place Guillaume II |
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Le marché aux fleurs de la même place |
Ce fut en 963
que le comte ardennais Sigefroi édifia son château fort sur le rocher du Bock,
en surplomb de l’Alzette. Lieu de passage entre France, Allemagne et Belgique,
la ville de Luxembourg devint bourguignonne en 1443 et fut si puissamment
fortifiée qu’on la nomma la « Gibraltar du Nord ». Dotée d’une triple
enceinte hérissée de 24 forts taillés dans le roc, puis d’un réseau de 23 km de galeries
souterraines, les fameuses « casemates » que l’on peut toujours
visiter, la ville s’était pourvue de fortifications s’étendant sur 180 ha, dont la plupart
furent démantelées après le traité de Londres de mai 1867. Les 10% subsistant
restent impressionnants. Tandis que la vieille ville, classée au patrimoine
mondial de l’Unesco en 1994, garde son charme intact avec ses remparts que l’on
peut parcourir par deux chemins, le Wenzel et le Vauban, ses vieilles portes
flanquées d’échauguettes, sa vaste abbaye de Neumünster alanguie au bord de
l’Alzette, son palais Grand-Ducal d’un élégant style Renaissance, sa cathédrale
Notre-Dame et ses églises, ses beaux hôtels particuliers de la place d’Armes,
son marché de la place Guillaume II et ses vieilles maisons, une ville nouvelle
et plate-forme financière a surgi sur le plateau lui faisant face, comme si
passé et présent se contemplaient sans jamais se nuire.
Un bel exemple
de cet extraordinaire enchevêtrement du passé et du présent est le musée
d’Histoire de la ville, rassemblant cinq vieilles maisons et doté d’une
imposant façade moderniste, tandis que les ponts, tant anciens que modernes,
pont Adolphe, Viaduc/ passerelle et pont Grande-Duchesse Charlotte permettent
de franchir les deux rivières, l’Alzette et la Pétrusse et de passer sans
problème de la vieille ville au plateau du Kirchberg où surgissent sans cesse
de nouveaux buildings.
Derrière les
trois puissantes tours surmontées de glands d’or du fort Thünger relevé à
l’identique après sa destruction dans les années 1870, ses puissants remparts
et les fortifications à la Vauban le séparant de la vieille ville, collées à
lui en une audacieuse étreinte s’élèvent les parois curvilignes, de verre et de
métal, du Musée d’Art Moderne Grand-Duc Jean, le Mudam, audacieusement conçu
par l’architecte Ieoh Ming Pei, abritant entre autres la curieuse chapelle
gothique de Vim Delvoye.
La Philarmonie de Christian de Portzamparc
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La célèbre Chocolate House qui fait aussi restaurant,
en face du palais Grand-Ducal |
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L'élégante façade Renaissance du palais
Grand-Ducal |
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La fameuse boutique de Léa Linster, chef étoilée et Bocuse d'Or |
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La cathédrale Notre-Dame et sa fontaine |
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Ambiance dans la grand-rue |
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L'hôtel de charme Le Place d'Armes |
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Farniente dans l'ancien quartier
de la Halles aux Poissons |
Non loin du bel
hôtel Melia blotti dans les arbres s’élèvent la forêt des colonnes blanches de
la Philarmonie, conçue par l’architecte français Christian de Portzamparc,
aussi étonnant à l’extérieur qu’à l’intérieur, les deux mondes ne cessant de
s’interpénétrer. Plus de huit cents colonnes évoquant touches de piano ou
cordes d’une harpe, reliées par des murs de verre, laissent largement pénétrer
la lumière et leurs multiples jeux d’ombres se reflètent sur le sol ou les murs
de béton peints de délicates teintes pastel. Dans le Grand Auditorium aux loges
évoquant les balcons d’une ville à l’italienne, dont les sièges aux sinueuses
lignes marines rappellent bien sûr la mer, ont lieu 150 concerts par an et l’on
danse sur les sols en pente douce de l’édifice.
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Plus de 800 colonnes pour jouer avec la lumière
au Centre Philarmonique |
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Courbes tendres et teintes pastel
à l'intérieur du centre |
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Le Grand Auditorium, un air de ville italienne |
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Les lignes sobres de l'hôtel Melia |
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Musée d'Art Moderne et sculpture du piano détruit |
Une Cité des Sciences issue des anciens
hauts fourneaux
Sise à quelques
centaines de mètres de la frontière française, la riche ville d’Esch-sur-
Alzette, qui avait connu son essor au XIX è siècle, lorsque ses trois hauts
fourneaux fonctionnaient à plein régime, aurait pu demeurer une ville musée un
peu morne, avec les délicieuses façades Art Nouveau, Art Déco ou dignes d’Hausmann
des élégantes maisons de pierre blonde édifiées le long de sa rue piétonne de
l’Alzette.
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Des hauts fourneaux devenus oeuvre d'art |
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Le haut fourneau rénové et verni |
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Du rouge vif pour cette Cité des Sciences
des Terres Rouges |
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La future Cité des Sciences vue du "gueulard" du haut-fourneau |
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Dans la rue de l'Alzette, l'altière façade
de l'ancien grand magasin Sichel |
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Une photo de la Grande dépression par Dorothea Lange,
exposée dans un ancien château d'eau |
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Le château d'eau de Dudelange reconverti en musée |
Un projet
audacieux, illustrant à merveille cette aptitude du Luxembourg à mêler
étroitement passé et futur, a décidé d’en faire la future Cité des Sciences. Le
haut fourneau le plus performant fut vendu à la Chine, mais les deux plus
anciens, rénovés, polis et vernis, entourés de bassins plantés d’herbes
aquatiques, sont devenus de véritables œuvres d’art. Depuis le
« gueulard » de l’un d’eux, on contemple, du haut de ses 40 mètres, les immeubles
de la future cité qui sera terminée en 2018 et les audacieux murs rouges de
l’un des complexes, évoquant les fameuses « terres rouges » de cette
région.
Volonté
toujours d’utiliser les vestiges du passé non loin d’Esch, à Dudelange, dans
cet ancien château d’eau transformé en centre d’exposition et abritant la
collection du photographe Edward Steichen, un Luxembourgeois, qui a rassemblé
plus de deux cents images de l’Amérique de la Grande Dépression, survenue après
la crise financière de 1929.
Pour tout
renseignement, visitez le site de l’Office National du Tourisme :
www.visitluxembourg.com
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