AU LUXEMBOUG

  

 

                                Luxembourg, le royaume enchanté de la fée Mélusine

Marché du samedi devant la mairie

Marché du samedi

Marché du samedi

Tous les produits du terroir

 

 

Sa petite taille, 2586 km2 et ses 476 000 habitants, sa situation au cœur de l’Europe, sa capitale de Luxembourg dominée de puissants restes de forteresse, tout, à Luxembourg, prête à la légende. Celle de Mélusine est délicieuse…

 

L’amoureux de la fée Mélusine, fondateur de la ville

Vers l’an mille, le comte Sigefroi, venu des Ardennes en traquant un cerf, rencontra, se baignant dans les eaux bleues de l’Alzette, une ravissante jeune fille dont il s’éprit et dont il fit son épouse, édifiant pour sa belle un fortin sur l’éperon rocheux du Bock. Ce fut le Lucilinburhuc, le « petit château ». Ils y furent heureux et eurent deux enfants. La seule exigence de Mélusine était que le comte ne cherchât pas à la voir lorsqu’elle prenait son bain. Sigefroi, n’y tenant plus de curiosité, pénétra un jour dans la pièce et vit que la comtesse s’était changée en dragon ailé. Et Mélusine, désespérée que son secret fût découvert, car elle était fée, s’envola par la fenêtre du castel pour ne jamais revenir. Depuis lors, elle hante toujours les eaux de l’Alzette et certaines nuits, on peut l’entendre pleurer.

La légende rejoint l’Histoire, puisqu’un document datant de 963 atteste que Sigefroi acheta cette terre à l’abbaye Saint-Maximin de Trèves. Son fils, Conrad Ier, porta le nom de « comes de Luccelemburc », comte de Luxembourg. Au fil des ans, le petit comté s’agrandit jusqu’à occuper au XIII è siècle un vaste espace entre Meuse et Moselle. Ensuite, le comté connut des fortunes diverses, propriété des ducs de Bourgogne, des Pays-Bas et de la France au XVIII è siècle.

 

Ancien et moderne

Le musée d'Histoire

Le palais grand-ducal

La création du Grand-Duché au congrès de Vienne en 1815

La carte de l’Europe est redessinée lorsque s’effondre l’empire de Napoléon. En 1815 sont créés les Pays-Bas englobant Hollande et Luxembourg. Au traité de Londres de 1839, le Grand-Duché du Luxembourg, sous la souveraineté des Orange-Nassau, se sépare du Luxembourg belge. Lors de la Première Guerre mondiale, le Luxembourg reste neutre mais est occupé. Nouvelle occupation par les Allemands lors de la Seconde Guerre mondiale. La Grande-Duchesse Charlotte et le Gouvernement choisissent l’exil. Après la guerre reste à reconstruire un petit pays durement éprouvé. Dans les années soixante, le Luxembourg devient une importante place financière. Pour ne pas gâcher la vieille cité, les tours du quartier des affaires s’élèvent au nord, dans le quartier du Kirchberg.

Lors du mariage du prince héritier Guillaume avec Stéphanie de Lannoy le 20 octobre dernier en la cathédrale Notre-Dame de Luxembourg, les acclamations des habitants ont prouvé leur attachement à la famille grand-ducale.

 

Les casemates de la Pétrusse et du Bock

Peinture à 360° du palais grand-ducal

Vieille gravure des fortifications du Vauban

 

Ce qui frappe d’abord à Luxembourg est le nombre des fortins, remparts, échauguettes, monumentales portes, fortifications de Vauban.

On comprend l’importance stratégique de cette ville et son surnom de « Gilbraltar du nord » en arpentant ses casemates de la Pétrusse, la seconde rivière, et du Bock, où se trouvait le château de Sigefroi. Ce système de défense souterraine organisé par les Espagnols au XVII è siècle, puis par les Autrichiens, fut sans cesse agrandi. Lors de la Seconde guerre mondiale, elles pouvaient abriter 35 000 personnes et sont classées au patrimoine de l’Unesco. Se renseigner au City Tourist Office, 30, place Guillaume II ou sur www.Icto.lu. En sortant, gagnez le Chemin de la Corniche, le plus beau balcon de l’Europe.

 

En arpentant la vieille ville

Les savoureux pains du pays

La Table du pain

Vue de la vieille ville et des jardins

 

Pleine de charme avec ses ruelles tortueuses et ses vieilles maisons, elle est trouée de places où l’on peut déguster un verre du célèbre crémant. En son cœur, le Marché-aux-poissons, le plus ancien, est cerné d’élégants bâtiments à arcades. Plus vaste, la place Guillaume II, abrite l’Hôtel de Ville, le City Tourist Office et un marché proposant charcuteries, vins et fromages. Plantée de tilleuls, la Place d’Armes, rendez-vous préféré des jeunes, est toujours animée. Non loin s’élève le palais grand-ducal datant de la Renaissance mais partiellement reconstruit après une explosion. Résidence de ville de la famille grand-ducale, il ne se visite pas. C’est encore dans la vieille ville que le musée d’Histoire de la ville exhibe une façade de verrières et un ascenseur aussi vaste qu’un salon intégrés dans un ensemble de quatre demeures historiques. 14, rue du Saint-Esprit et sur www.mhvl.lu.

 

Le Mudam, le musée d’Art Moderne 

Un hôtel galerie d'Art

Le pittoresque petit train

Le célèbre viaduc

Les fortifications de la Corniche

Quand rouvriront les bistros sur l'Yzette


 

Inauguré en 2006 et conçu par l’architecte Ieoh Ming Pei, le célèbre créateur de la Pyramide du Louvre, ce musée d’Art contemporain rend hommage au Grand-Duc Jean, père de l’actuel chef de l’Etat. Il se dresse sur le plateau de Kirchberg, face à la vieille ville, comprenant dans ses étonnantes structures les restes de l’ancien fort Thüngen. Son Grand Hall aux dimensions d’une nef de cathédrale, ses escaliers s’envolant vers les airs, les vues ménagées sur l’extérieur et le mélange de pierre dorée et de verre font que extérieur et intérieur ne cessent de se mêler. Mudam, 3, ParkDraï Eechelen et voir www.mudam.lu.

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