CHEZ GEORGE SAND
Nohant, l’écrin de George Sand
Une solide maison campagnarde |
En visitant divers refuges d’écrivains, Tintine a découvert que dans ce métier de solitude qu’est l’écriture, le cadre joue un rôle de premier plan. L’écrivain s’y retrouve seul avec son œuvre, il y vit en famille, y reçoit ses amis. Et ces refuges sont toujours les reflets de fortes personnalités. A la surprise de Tintine, celui de George Sand, qui aimait fumer le cigare et se vêtir en homme, reste pourtant bien féminin.
Nohant, la retraite de George Sand
La cuisine et ses cuivres rutilants
La chambre d'une grand-mère très aimée
Féministe, scandaleuse, s’habillant en homme et collectionnant les amants célèbres, Musset, Chopin, Liszt et bien d’autres, George Sand fut aussi une besogneuse de la plume travaillant la nuit.
Nohant, plutôt maison de maître que manoir, est le lieu où George Sand, pseudonyme d’Aurore Dupin, plus tard baronne Dudevant, mais séparée de son mari, trouva la paix. Elle aima cette demeure du Berry où s’écoula la majeure partie de son enfance et sur laquelle régnait sa grand-mère. Plus tard, lorsqu’elle fut la maîtresse de Nohant – on l’appelait alors « la bonne dame de Nohant » - , elle y écrivit des romans champêtres comme La Mare au diable ou La Petite Fadette et une longue biographie, Histoire de ma vie, y éleva ses enfants et y reçut un brillant cercle d’amis.
La vie était très libre à Nohant où chacun devait se considérer comme chez lui, la seule consigne étant de ne pas réveiller le matin la maîtresse de maison. Pour écrire, George aimait s’installer dans le boudoir jouxtant la chambre de sa grand-mère et y avait même accroché un hamac. Si la cuisine restait le domaine de la fidèle Marie Caillaud, George ne laissait à personne le soin de mitonner les confitures.
Si féminine la chambre de George
Pour en savoir plus :
Maison de George Sand, 36400 Nohant-Vic, Tél. : 02 54 31 06 04.
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