Dans le Morbihan :
l’art dans les chapelles
|
Chapelle Saint-Nicolas |
Chaque été, depuis 24
ans, du 3 juillet au 20 septembre, en week-end de 14 h à 19h pour ce
dernier mois, quatre parcours fléchés proposent la découverte de
délicieuses petites chapelles oubliées. Dans chacune expose un
artiste d’aujourd’hui afin de mêler patrimoine et art
contemporain, une initiative intéressante, même si les œuvres
actuelles nous ont semblé de qualité fort diverse. Tintine a pour
sa part choisi le circuit rouge, le plus au sud de cette ravissante
vallée du Blavet qui baigne aussi le circuit jaune.
Ce circuit rouge permet
de visiter huit chapelles. La première, celle de Saint-Nicolas,
située non loin de Saint-Nicodème en Pluméliau en descendant vers
le Blavet, est un édifice du XVI è siècle à la charpente et aux
sablières hantées d’une multitude de musiciens, angelots,
sirènes, lions ou dragons fantastiques. Des mobiles, œuvre de Paul
Wallach, tintent dans les hauteurs.
|
L'étonnante charpente de la chapelle Saint-Nicolas |
Seconde étape à la
Trinité de Castennec, premier site du château d’Alain de Rohan,
où demeure cette chapelle du XV è siècle à la charpente aussi
étonnante que la précédente. Pour reprendre ce thème de la
Trinité, trois grandes aquarelles abstraites de Camille
Saint-Jacques.
|
La chapelle de la Trinité |
La troisième chapelle,
édifiée au XVI è siècle sous l’énorme rocher servant jadis
d’ermitage à saint Gildas, semble faire partie intégrante de la
roche qui lui sert d’assise. Un petit film d’une « expérience »
d’Hicham Berrada est consacré au lent travail de l’eau sur la
matière.
|
L'ancien ermitage de saint Gildas devenu chapelle |
|
L'intérieur de la chapelle adossée au rocher |
Quatrième halte à
l’église Notre-Dame du Bon Voyage, à Bieuzy. Bien plus vaste que
les autres et récemment restaurée, elle mériterait presque le nom
d’église, mêlant harmonieusement éléments gothiques et
Renaissance. Les trois grandes verrières du chœur sont superbes.
|
Notre-Dame du Bon-Voyage à Bieuzy |
|
Les trois belles verrières du choeur |
Edifiée en 1683, la
ravissante chapelle du Guelhoult dédiée à la Vierge s’adosse à
un joli bois qui lui fait une parure végétale. On peut y voir un
retable polychrome de saint Isidore priant dans les champs et un
ensemble de 24 panneaux peints sur la voûte. A l’intérieur
encore, une intéressante structure sonore et lumineuse d’Hélène
Launois intitulée « Ca va beaucoup mieux ».
|
La délicieuse chapelle du Guelhoult dans son écrin de verdure |
|
Et l'insolite installation d'Hélène Launois |
Arrêtons-nous pour la
sixième étape à la chapelle Saint-Tugdual, commencée de
construire à la fin du XV è siècle. Dans le chœur, deux niches
renferment les statues de saint Tugdual en tenue d’évêque et
saint André à gauche, la Vierge Marie et saint Jacques le Majeur à
droite. Devant le chœur, une spectaculaire installation très
colorée d’Elodie Boutry.
|
La chapelle de Saint-Tugdual |
|
Son magnifique choeur |
|
Et la sculpture très colorée d'Elodie Boutry |
Classée monument
historique depuis 1832, cette chapelle Saint-Adrien présente la
particularité d’un sol dallé montant vers le chœur doté de deux
beaux lambris peints représentant le martyre d’Adrien, soldat
romain converti à la foi chrétienne. Un ange androgyne, œuvre de
Bernard Lallemand, n’en finit pas de pleurer les martyres de ce
saint et de saint Barthélemy.
|
La chapelle Saint-Adrien |
|
Sa fontaine-calvaire |
|
Son choeur élégant |
|
Et les superbes panneaux peints de sa voûte |
Dernière étape pour
boucler la boucle de ce circuit à la chapelle Saint-Nicodème à
laquelle est accolée l’élégante maison du chapelain, à
Pluméliau. Cet édifice du XVI è siècle de style gothique et
Renaissance à la belle tribune seigneuriale est également
remarquable pour ses deux majestueuses fontaines, la deuxième, plus
tardive, servant de point d’accueil.
|
La chapelle Saint-Nicomède à Pluméliau |
|
La belle descente de croix du choeur |
|
Et sa fontaine gothique très ouvragée |
Commentaires
Enregistrer un commentaire