Les découvertes du Grand Palais
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L'Arbre généalogique de Claude Verlinde |
Trois salons en même temps au
Grand Palais au mois de février dernier, c’était déjà beaucoup trop. Et si l’on
ajoute à cette profusion une sélection imparfaite, on comprend que bien des
visiteurs ne savaient plus où donner de la tête et il fallait du temps pour
décanter tant d’informations et choisir parmi cet excès de peintures et de
sculptures des artistes vraiment prometteurs.
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Un nu inspiré de Cranach dans un décor fantastique |
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Un paysage onirique où les monstres hésitent à se montrer |
A l’invité d’honneur, le peintre
flamand Claude Verlinde, surnommé
par les critiques d’Art le Jérôme Bosch du XXI è siècle, était réservé un
espace privilégié où l’on pouvait se promener presque tranquillement parmi ses
étonnantes compositions, pour la plupart des peintures sur bois, mais aussi des
esquisses au crayon, des sculptures. Si ses expositions innombrables, sa
biographie sur wikipédia reste plus que succincte, dénuée de toute illustration
et n’apporte que peu d’éclaircissements sur ce personnage énigmatique, né de
parents flamands en 1927, ayant étudié à l’Ecole des Beaux Arts de Paris puis à
l’Académie de la Grande Chaumière, fortement influencé par les monstres
étranges de Jérôme Bosch ou les femmes graciles de Cranach. On l’a parfois
associé à la peinture fantastique, voire au surréalisme, mais Claude Verlinde,
en dépit des influences certaines, exprime un monde onirique, tour à tour
poétique ou effrayant, qui demeure très personnel.
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Une belle endormie préservée... pour un temps |
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Macabre rencontre |
Deux jolies découvertes dans
l’espace réservé aux sculptures : les dernières compositions de Cristina
Marquès dont nous avions déjà évoqué dans un numéro précédent l’originale
faculté de métamorphoser en formes sensuelles et aériennes une matière aussi
rarement utilisée que le verre acrylique ou plexiglas. Cette fois, ses vagues
ourlées d’écume semblent toujours animées d’une pulsation secrète infiniment
séduisante. L’autre découverte concerne les étranges sculptures et inclusions
sur verre de Claire Montoya qui
apprivoise comme personne lumière et reflets.
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Cristina Marquès et ses vagues somptueuses |
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Jeux de lumière dans une sculpture de Claire Montoya |
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Autour de Claire et de son oeuvre |
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