En rangeant avec ma sœur Sylla la jolie orangerie où vécurent nos parents, je suis tombée sur cet article de mon père consacré à deux de mes livres. Je ne connaissais pas ce texte, j’ignore quand il fut écrit et s’il fut un jour publié… Le voici : Isaure et l’aristocratie A Saint Pierre avec mon père Michel de Saint Pierre J’aime beaucoup ma fille Isaure – et je suis assez fier d’avoir donné le jour à ce bout de femme au nez provocant, à l’énergie masculine, aux yeux noirs, à la grâce toute féminine. Oh, bien sûr, elle m’a souvent irrité ! Parfois, elle s’adonne en effet à la provocation que son nez annonçait. Or je suis extrêmement chatouilleux, touchant certains sujets brûlants. Mais qu’on se rassure : il n’existe aucun sujet tabou, ni de part ni d’autre, entre ma fille et moi. Je n’ai pas goûté ni approuvé l’érotisme de ses premiers romans, pour cette raison que je trouve l’érotisme assommant. Cela dit, aucun livre d’Isau
Issu du swahili, le mot safari signifie voyage. Quand on arrive à quatre heures du matin à Nairobi, on ne profite guère de la traversée de la ville aux 5 millions d’habitants, mais il n’y a rien à voir dans la capitale du Kenya qu’un défilé de bidonvilles planté ça et là de buildings aussi hauts qu’incongrus. Notre chauffeur, Charles, est un jovial Kukuyu cinquantenaire. La vallée du Rift berceau de l’humanité Lion et sa lionne au Masai Mara Bain de boue des éléphants au Masai Mara Vendeurs Masai au Masai Mara Notre safari se limitera à la fertile région du sud, célèbre pour ses parcs nationaux, ses lacs et sa vue sur le Kilimandjaro, jadis offert à la Tanzanie par la reine Victoria. Bordé au nord par le Soudan du Sud et l’Ethiopie, à l’ouest par l’Ouganda et la Tanzanie et à l’est par la Tanzanie et l’océan indien, le Kenya est traversé par la vallée du Grand Rift, considérée comme le berceau de l’humanité, il y a 2,5 millions d’années. Un empire colonial anglais
Giverny, le domaine enchanté de Claude Monet Claude Monet, autoportrait Les teintes acidulées des tulipes Le maître en son jardin Un foisonnement de formes et de couleurs L'or des fleurs Quand Claude Monet s’installa en 1883 à Giverny, en bordure de Seine, il fit de la maison, de son jardin et de son étang son domaine enchanté, la clef d’un renouveau pictural. Devenu le maître de l’impressionnisme par le nom donné à l’une de ses toiles « Impression soleil levant », le maître vieillissant accorda de plus en plus d’importance au scintillement des fleurs – son jardin était son seul luxe – aux reflets des nuages ou du ciel dans son étang, inspiration de ses gigantesques Nymphéas. La maison comme le jardin ou l’étang furent soigneusement restaurés par les soins de la Fondation Claude Monet. Leur visite attire chaque année quelques 500 000 visiteurs émerveillés. On connaissait déjà le rez-de-chaussée, ses symphonies de jaunes et de bleus. C’est à
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