LES BONS PLANS DE TINTINE
Rêver de grands départs en arpentant le Queen Elizabeth
L'escalier d'honneur, Tintine l'aurait-elle bien descendu ? |
Nostalgie de la Belle epoque |
Le majestueux Queen Elizabeth |
L’harmonie dans la démesure
En dépit de son gigantisme, vraie
ville flottante semblant écraser de sa masse les quais du Havre, le Queen
Elizabeth, le dernier né de la Compagnie Cunard Line fondée en 1839, a su garder une ligne
épurée. Avant de monter à bord, Tintine doit se dévisser le cou pour le
contempler en son entier : 294 mètres de long pour 32,3 de large et une
hauteur au-dessus de l’eau de 56,6 mètres pour un tonnage de 90 900 (le
second plus grand navire de Cunard). Cette petite merveille d’élégance et de
technique a tout de même coûté la bagatelle de 500 millions d’euros, attention
aux rochers traîtres, M le capitaine Christopher Wells ! Sa construction a
commencé en janvier 2009 dans les chantiers navals de Fincantieri, à Trieste et
son baptême a eu lieu le 11 octobre suivant à Southampton, son port d’attache.
Il ne faut pas moins d’un équipage de 1005 personnes pour le manœuvrer et
assurer le confort des 2068 passagers qu’il peut contenir.
Une élégance très british
Sport oblige, ici des joueurs de pétanque |
La marque de Cunard, c’est une
élégance très british que la reine d’Angleterre ne renierait pas. D’ailleurs,
le Queen Elizabeth a été décoré sous le signe de l’Art Déco et de l’élégance un
peu désuète des grands paquebots d’antan : évocation du premier Queen
Elizabeth avec une collection d’objets Art Déco qu Midship Bar, lustres et
balcons en encorbellement dans l’immense salle de bal, la Queens Room bien sûr,
fauteuils clubs au look d’autrefois dans le beau Commodore Club permettant une
vue panoramique de la proue du navire, ambiance de luxe feutré au Café
Carinthia, magnifique verrière inspirée de celles de Kew Gardens pour le
plafond en voûte du Garden Lounge. Bien sûr, on donnera des représentations shakespeariennes
dans l’élégant Royal Court Theatre pouvant recevoir plus de huit cents
passagers. Partout, mosaïques, tableau, volée d’escaliers, pilastres, photos
anciennes évoquent l’opulence discrète du style Art Déco.
Tintine aimerait bien se cacher
dans un petit trou ou même dans le plus étroit des placards à balais pour
embarquer avec ses copains de la chaîne Voyage qui participent à ce premier
tour du monde de 107 jours du Queen
Elizabeth et vont filmer durant tout le voyage. Impossible, on lui a fauché son
passeport…
Féerique théâtre |
Piscine et jacuzzi bien sûr |
Gentleman voyageur
Ajouter une légende |
Pour se consoler, elle savoure la
cuisine du chef en compagnon de Simon Allix, qui sera le « gentleman
voyageur », héros de cette prochaine série de cinq films de 52 minutes. Ce
membre de la Société des Explorateurs Français est encore tout ébahi du confort
de l’aventure, lui qui a plutôt l’habitude du bivouac. Il n’aura pas trop de
mal à jouer les naïfs pour les besoins du film, gage Tintine, cherchant des
descendants d’émigrants russes à New York, de Chinois à San Francisco ou de
Polynésiens à Auckland. Grand et dégingandé, la brosse en bataille et le
sourire chaleureux, il n’en revient toujours pas de déjeuner sur une vraie
nappe et de dormir dans un vrai lit…
Pour en savoir plus sur les
conditions des croisières, voir www.cunard-france.com
et www.dvdcroiseres.fr et pour les
programmes de diffusions www.night-day.fr .
Commentaires
Enregistrer un commentaire