ATTENTATS A PARIS


              




               13 novembre

Ce soir, Paris s'enflamme et se teinte de sang,

Les kalachnikov tonnent et le tir qui descend

Ces promeneurs en fête et rieurs sous novembre

Tout explose soudain, laissant des corps sans membre.



Et qu'en est-il alors des jeunes rassemblés

Pour écouter du rock et rire, il m'a semblé,

Des tireurs fous barbares et ivres de carnage

Ont surgi de ce noir pour assouvir leur rage.



Quand au stade de France, les joueurs sur le gazon

Suscitaient les clameurs en poussant leur ballon

Soudain ont retenti deux salves qui déchirent

Les corps et toute joie en supprimant les rires.



Ce vendredi maudit et tout teinté de sang

Pleure toujours ses morts, ils sont bien plus de cent

Mais pourquoi tous ces crimes et pourquoi cette haine

Au nom d'un dieu jaloux, d'ailleurs la coupe est pleine.



13 novembre 2015
 
Pour pleurer nos morts et les honorer, il faut refuser la peur et ces actes de guerre, l'escalade de la violence, les mosquées où l'on prêche la haine et les imans fanatiques. Il faut aussi refuser l'amalgame et la montée du racisme. La grande majorité des musulmans français ne sont pas des djiadistes fous et barbares, blasphématoires comme l'a si bien dit le pape François, mais qu'ils osent le faire savoir. Il faut anéantir Daesh.
 
 

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