JAPON EN FLEURS
Les
cerisiers en fleurs du Japon
Contempler en avril les cerisiers en fleurs est devenu
un art japonais, le hanami.
Pétales roses sous
le château d’Osaka et les vieux quartiers de Kyoto
A la lueur des
lampions, on pique-nique sous les cerisiers du château d’Osaka. Quittant la féerie
en rose et blanc, le retour à la civilisation, dans la gare futuriste de Kyoto,
surprend. L’harmonie du Pavillon d’Or immortalisé par l’écrivain Mishima se
reflète dans les eaux bleues d’un étang, parmi un délicieux jardin paysagé
planté de cerisiers. Tout doré à la feuille d’or, ce temple était si parfait
que son gardien le brûla au siècle dernier, en un étrange geste de prière, mais
il fut reconstruit à l’identique.
Cerisiers encore,
formant une voûte blanche et rose, dans ce poétique Chemin des Philosophes, promenade
favorite des habitants de Kyoto. Tout près, le Pavillon d’Argent doit son nom à
la couleur des eaux de l’étang dans lequel il se mire. Cerisiers toujours pour
veiller les canaux du quartier de Gion, ses traditionnelles maisons de bois
servant de restaurants ou de maisons de thé d’où jaillissent de mystérieuses geishas,
perchées sur leurs socques de bois, mains et visage grimés de blanc, évoluant
avec grâce dans leurs lourds kimonos de soie.
Kyoto, près de Torii Hoen |
Kyoto dans le parc Ninnaji |
Kyoto, le légendaire quartier de Gion |
Les daims de Nara
égaient la vieille cité impériale
Nichée dans un parc
troué d’étangs et empli de cerisiers, Nara, la vieille cité impériale aux
temples somptueux, est peuplée de cinq mille daims qui s’y ébrouent en liberté.
On y est hors du temps, hors du monde. Ce qui n’est pas le cas à Hiroshima, où
l’on peut encore contempler les vestiges du Dôme détruit par la bombe A lâchée
par les Américains en 1945. C’est émouvant de voir, le soir, les lycéens se
recueillir devant le Mémorial de la Paix érigé par Tange Kenzo et offrir aux
petites victimes qui n’on pu grandir des guirlandes de papier figurant des
grues, symbole de longévité.
Nara, la vieille cité impériale |
Tokyo, la ville de
toutes les folies
Quand on voyage au
Japon, on a sans cesse l’impression de traverser les siècles, surtout en
arrivant dans cette mégapole de plus de huit millions d’habitants ne cessant de
gagner du terrain sur la mer. Le dernier conquis, celui d’Odaiba, est une
réussite car les surprenants immeubles futuristes ménagent espaces verts plantés
de cerisiers et promenades sur les quais. Une ambiance survoltée règne dès cinq
heures du matin dans les entrepôts où l’on vend le thon à la criée, rude
contraste avec Ginza, quartier élégant de Tokyo, Shibuya et la rue
Takeshita-dori, temple des ados. La nuit, les enseignes au néon illuminent
Shinjuku, lieu des plaisirs, des bars à hôtesses et des pachinkos,
infernales et bruyantes machines à sous verticales.
Comment
y aller : Par Japon airline, 4,
rue de Ventadour 75001 Paris, Tél. : 01 44 35 55 72 et en consultant le site de
l'Office du Tourisme, même adresse et Tél. : 01 42 96 28 89, www.tourisme-japon.fr.
Ou se renseigner :
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Saine-Anne 75002 Paris, Tél. : 08 92 23 56 56, grand spécialiste du Japon, vous
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19, rue Damesme, 75013 Paris, Tél. : 01 43 13 29 29 est également spécialiste
du Japon.
Où loger : on
peut réserver de paris un des hôtels Prince, 12, rue Vignon 75009 Paris, Tél. :
01 53 05 99 09 jouissent en général d'une belle vue et les prix sont
raisonnables.
Que lire : Geisha de Arthur Golden (le livre de poche), Le Pavillon
d’Or de Mishima (édition Folio) et les Belles endormies de Kawabata (le livre
de poche)
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