TINTINE A AIME
Dalèle et son Café Quincaille
Dalèle et son spectacle du Café Quincaille |
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Nous cherchons le Café Quincaille, siouplaît.
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Connais pas.
Ne cherchez
plus ! Son Café Quincaille, ce café populaire à l’ambiance chaleureuse que
chacun de nous garde dans un coin de sa mémoire, Dalèle et ses copains le
réinventent chaque soir. Un soir il est là, un autre il est là-bas et même une
fois, il s’est trouvé au Zénith de Toulouse, en avril dernier. Il est partout
où on les demande et la demande, précisément, s’intensifie, à tel point que le
Café Quincaille fera, le 24 janvier prochain, la première partie du spectacle
de Juliette Gréco à la Halles de Toulouse.
Juliette a
toujours été, pour Dalèle qui lui ressemble, cultive volontiers son look avec
son teint pâle et ses longs cheveux noirs, la « grande dame » de la
chanson. Une grande dame tout court pour Dalèletoutcourt – c’est sous ce nom
qu’elle apparaît dans son site. Depuis qu’elle est enfant, Dalèle écoute
Juliette avec ravissement. Ses parents avaient tous ses disques, dans leur
petite maison de Fournes Cabardes, dans l’Aube, là où Dalèle a grandi, même si
elle est née dans le neuf-trois.
C’est avec ce
coup de cœur pour Juliette Gréco qui ne s’est jamais démenti que Dalèle a
débuté dans la chanson, faisant d’abord partie d’une chorale pour jeunes
lorsqu’elle était en fac de Lettres à Montpellier, expérimentant la scène et le
trac pour la première fois de sa vie à Carcassonne, tout en continuant d’étudier
le piano classique. Ensuite, avec sa copine de chambre qui jouait de la
clarinette, Lise Oustric, elle a monté un groupe féminin féministe, les
« Super belles », qui tourne d’ailleurs toujours à l’occasion et se
produira en juillet prochain dans l’Aude, la naissance d’un nouveau groupe ne
détruisant pas forcément le précédent.
Quant à ses
copains du Café Quincaille, ce sont Philippe Yvron au piano, qui fait aussi la
plupart des arrangements, Rolland Martinez à la contrebasse ou à la clarinette
et elle à l’accordéon. Même s’ils ont un parolier, Philippe Sozaire, tous trois
composent volontiers, précisément des chansons pour les copains.
- Quand notre
groupe a commencé, explique Dalèle de sa belle voix rauque, je trouvais nos
chansons sympas mais il leur manquait un lien pour constituer un vrai
spectacle. C’est ainsi que nous avons eu l’idée de ce Café Quincaille, un vrai
bistro comme on les aime, où l’on se sent à la fois chez soi et où l’on peut
toujours découvrir de nouveaux copains. Un endroit qui bouge. Et chaque
nouvelle tête peut aussi devenir le prétexte à une nouvelle chanson.
Même si le Café Quincaille
est un spectacle attachant, un vrai tourbillon de vie et de bonne humeur qui
marche et qui plaît, Dalèle et ses copains pensent déjà à un nouveau thème. A
un nouveau spectacle. Qui tournerait cette fois sur le thème de la photo, du
cliché, de tout ce que peut dire – ou taire – une photo.
Pour ajouter à
l’ambiance de fête, les enfants des copains peuvent aussi chanter, au Café
Quincaille, en particulier Louise, la petite fille de sept ans de Dalèle. Et
François, son mec à elle, qui est aussi musicos, et taquine volontiers la
muse, lui écrira peut-être aussi une chanson. Pour ses trente-cinq ans !
Retrouvez
Dalèle et son Café Quincaille sur www.myspace.fr/daleletoutcourt
pour savourer ses meilleures chansons, « La grande lessive »,
« Le cœur en trois », « Dans ma baignoire » et imaginez
humer l’appétissant café du bistro. Vous pouvez aussi acheter ses
enregistrements sur le net chez Music’al sol.
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