Delphes
le sanctuaire d’Apollon
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Delphes, l'agora et la Voie Sacrée |
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Delphes, la Voie sacrée |
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Delphes, le Trésor des Athéniens |
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Delphes, le Trésor des Athéniens |
Le
site antique
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Delphes, le temple d'Apollon |
Situé au centre du pays et appelé pour
cette raison le nombril de la Grèce, Delphes fut dans l’Antiquité le sanctuaire
dédié au dieu Apollon, le dieu des Arts. Le lieu est magique, très boisé, cerné
de collines abruptes. On dit que c’est là que ce dieu si aimé des Grecs tua le
monstre Python, fils de Gaïa, la Déesse mère, pour en délivrer les hommes. Du
VIII è au IV è siècle av. J.-C., l’oracle de Gaïa dit aussi oracle de Delphes
attira des foules nombreuses. Les oracles, très écoutés, étaient rendus par la
Pythie, la prêtresse, une jeune vierge qui pénétrait dans le sanctuaire
d’Apollon, se purifiait à la source, mâchait des feuilles de laurier,
s’asseyait près d’une faille volcanique libérant des vapeurs de souffre qui la
mettaient en transes. Elle prononçait alors d’incompréhensibles paroles
qu’interprétait un prêtre en réponse aux questions des fidèles.
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Delphes, le temple d'Apollon dominant la vallée |
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Le théâtre |
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Le théâtre d'où la vue est saisissante |
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Le stade |
En plus du sanctuaire proprement dit, il
y a encore un Gymnase, la Palestre, un bain circulaire, un théâtre, le
sanctuaire d’Athena Propria, un stade et de nombreux édifices abritant le
trésor de diverses villes, leurs offrandes à Apollon. Le mieux conservé est
celui du Trésor des Athéniens.
Fondé en 1903 et réaménagé à plusieurs
reprises, le musée de Delphes, l’un des plus importants du pays, comprend des
œuvres venues des quatre coins de la Grèce, admirablement exposées. Les
premières salles comportent figurines en terre cuite et ex-voto en bronze, des
bijoux, puis des frises grandioses provenant des frontons des temples du site.
Deux salles sont dédiées au Trésor des Athéniens, sculptures et frises.
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Fillette riant, début du III è siècle av. J.-C. |
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Antinoüs, le grand amour d'Hadrien |
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Antinoüs dont Hadrien fit un dieu |
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L'Aurige semble encore mener son quadrige |
Les pièces les plus spectaculaires du
musée sont sans nul doute l’émouvante statue d’Antinoüs et l’Aurige. Antinoüs,
le jeune favori de l’empereur Hadrien, est mort à 20 ans, noyé dans le Nil, au
II è siècle ap. J.-C. Fou de douleur, l’empereur le déifia et sa statue,
symbole de perfection humaine, fut maintes fois reproduite. Quant à l’Aurige,
c’est la statue de bronze d’un conducteur de char vainqueur des Jeux pythiques,
les jeux que l’on disputait à Delphes. Il reste aussi des fragments des chevaux
et les rênes du char. Delphes, plus qu’un simple lieu religieux, fut aussi le
centre culturel de la Grèce antique attirant philosophes, lettrés et artistes
de tout genre.
Le
monastère d’Hosios Loukas
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Le monastère byzantin d'Hosios loukas dédié à saint Luc |
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Hosios Loukas et ses mosaïques d'or |
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Une symphonie de pierres et de briques roses |
Classé au patrimoine mondial de
l’Unesco, ce monastère est dédié à saint Luc, un ermite du X è siècle dont le
corps repose dans la crypte de l’église. Il fut édifié en 1011 sur les
fondations d’une église plus ancienne. Son plan octogonal est typique de
l’architecture byzantine. Des mosaïques dorées à la feuille d’or sont l’oeuvre
d’artistes venus de Constantinople. Au XVI è siècle, certaines sont été par
malheur détruites par un tremblement de terre. Les moines latins de la période
franque furent remplacés par des moines orthodoxes à partir du XV è siècle. Une
dizaine de religieux y vivent encore aujourd’hui.
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Saint Luc et Les célèbres mosaïques d'or |
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Icône de saint Luc |
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