Gourmandises

Tintine joue les gourmets à Marseille et à Aix-en-Provence

Les Noëls provençaux sont peut-être ceux qui ont gardé la plus grande authenticité en France, et particulièrement à Marseille, où l’on est gourmet par tradition. Tintine, le nez au vent, flaire de bien délicieuses odeurs. Hum, ça sent le chocolat au 28, Grand’rue. Il suffit de pousser la porte pour être accueillie à chocolats offerts par Serge et Thierry Maino, maîtres chocolatiers ayant baptisé leur magasin du joli nom de Xocoati, ce qui signifie chocolat en aztèque. Et ils sont bariolés de mille couleurs fantastiques, comme des papillons prêts à s’envoler, tous ces chocolats merveilleux. Et il y en a au coriandre, pastis, absinthe, safran ou épices. Tintine ne sait plus où donner des papilles, tout est si appétissant, les saveurs si étranges… (xocoati.chocolateriemaino@orange.fr).


Les célèbres chocolats de Serge et Thierry Maino

Et là, au 68, rue Caisserie, pas de doute ça fleure farine et pâte chaude, biscuits et « navettes ». Tintine a tôt fait d’apprendre de la bouche du grand spécialiste en la matière, José Orsoni, que si ses « navettes » se dégustent traditionnellement à la Chandeleur, pour commémorer la présentation de Jésus au Temple, elles accompagnent toute l’année un repas provençal et spécialement celui de Noël. Ces savoureux biscuits en forme de barque évoquent aussi « la Nave », embarcation de fortune ayant mené de Terre Sainte à Marseille Marie-Madeleine, Marie-Salomée, Marthe et Lazare. Ouh, que c’est bon, à peine tiédi entre les mains ! (www.les-navettes-des-accoules.fr).



Les bûches de Noël aux treize déserts du Glacier du Roi

Encore un irrésistible parfum, à deux pas de là, sur la petite place de Renche, au 4 exactement. Dans une ravissante boutique décorée d’un énorme lustre de Murano, Florence Bianchi et Sandrine Innocenti font déguster à Tintine tous les parfums faits maisons de leurs glaces rassemblant toutes les saveurs du Midi, mais aussi amarena, fleur de lait ou réglisse. Quant aux bûches de Noël, de vraies œuvres d’art, elles contiennent les traditionnels treize desserts provençaux. Le nom vient d’un séjour que fit le jeune Louis XIV chez Riqueti Mirabeau, dont l’hôtel particulier se trouvait juste à l’emplacement du Glacier du Roi (http://www.leglacierduroi.lesite.pro/).


Les calicocktails de la Confiserie du Roi René

Et les calissons ? Comment oublier les célèbres calissons d’Aix-en-Provence inventés à l’occasion du mariage du roi René d’Anjou avec Jeanne de Laval par son pâtissier Tiste ? Maurice Farine, au nom prédestiné pour un confiseur, tient à faire perdurer une si jolie tradition et son magasin s’appelle bien sûr la Confiserie du Roy René (royrené@calisson.com). S’il est passé maître dans la réussite du calisson du roi, composé d’un tiers d’amandes, un tiers de sucre et un tiers de melon et emploie jusqu’à 70 salariés, lui non plus ne craint pas d’innover. Et Tintine de goûter et regoûter les nouveaux « calicocktail », calissons aux olives, ratatouilles ou tomate. Pas mal non plus, ses petits plateaux des treize desserts si joliment présentés.




Et ses plateaux des treize desserts

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